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Des vagues d'idées, des mouvements émotifs et réflectifs
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17 novembre 2018

Une fontaine et un arbre malade ou comment je me sens architecte

J'ai réalisé une peinture en début de semaine, je n'y trouvais aucun plaisir à  poursuivre sa réalisation, je l'ai donc laissé en évidence à sa place.

Toute la semaine j'ai pu l'observer : il y a des réussites stupéfiantes que je n'avais pas prévu et des plaisirs immédiats attendus pour certains rendus. 

Il y a également toute une partie que je pourrai amméliorer et rendre intéressante, les gestes qu'elle me demande ne m'interresse pas.

Et bien c'est un peu cette observation de ma vie, de toutes mes démarches et projections que j'ai réalisé durant ces derniers jours.

En effet, comme je me connais, de la même manière que je connais mon support, mes outils, mes gestes, je sais que je suis capable de beaucoup, sauf qu'il faut avancer par étape et surtout vers ce qui nous semble totalement évident !

J'ai donc, suivis mes instincts et j'ai réalisé que j'avais une passion, non explicable dans ma logique, en tout cas il me manque toujours les mots. C'est surement dû au fait que cela soit nouveau et totalement soudain dans ma vie !

Mais du coup, je me protêge, je garde pour moi cette nouvelle passion. Je vais la faire devenir centrale à ma vie. Comme un vrai socle qui soutien toutes les nouvelles formes de profusion. (un peu comme si cela avait l'image d'une fontaine !)

Oui comme une fontaine, car pareil à une fontaine, elle doit se créer et se situer avec justesse, la mienne sort de terre et elle rayonne en moi, je sens toute cette profusion qui va advenir concretement quand elle sera actionnée. De cette passion va découler tout ce qui constuit ma place, mon paysage, là où je suis, d'après qui je suis. 

 

Je ressens un bonheur sans limite, et cela me fait un bien fou ! Mais comme c'est surprenant, tellement innatendu, et que cela va me demander beaucoup de temps et d'implication ( énergie, détermination, persévérence, travail, s'affirmer, oser... ) et bien, je suis si stupéfaite que je conserve un peu tout cela pour moi. Pour que cela reste protéger comme une petite pousse d'arbre, innatendu au fond de son coeur. 

 

Je ressens également beaucoup de peine et encore des doutes, concernant mes habitudes, mes obsessions addictives ( j'englobe ici aussi le sentiment amoureux de ma relation qui s'achève). Je situe ces fins, ces achevements, comme un processus, normal et logique, qui vient croiser ma route. JE dois accepter qu'il est temps. Que le moment de dire adieu est arrivé. 

Cette fontaine a plus de place, à présent, que mes anciennes passions. Mais comme tout processus, surtout d'achévement, il faut du temps ! Même si on se prépare, on se rassure, on se conforte, on se trouve dans les doutes, on sait quoi faire, et on sait qu'on a raison de le faire, et bien, agir, et acter dans le tout de suite et maintenant c'est un geste très douloureux et fort, car on sait qu'il ne faudra jamais plus, on ne pourra jamais plus, revenir en arrière. Et quand on est dans une si forte illusion, physique, comportementale et psychologique, il vaut mieux, accepter qu'une part soit déjà réalisée et entendue en nous, comme la seule solution qui nous convienne et donc que cela sera nos résolutions pour pouvoir aller de l'avan, mais qu'une autre part de nous, ai besoin de temps, d'intégration, de compréhension, de douceur, d'entendement intime. 

Il ne sert à rien de se brusquer surtout quand on sait que la finalité n'est pas discutable. Mais il nous revient de le vivre de la meilleure manière. Pour ne pas souffrir trop, ne pas perdre trop de joie, de dynamisme, d'amour de la vie. Des tels impasses, parcourent nos arborescences intérieurs, on pourrait imaginer un arbre, dont on doit se résoudre à couper une branche, pour que plus tard, puisse y pousser une nouvelle branche. 

Donc oui, je ne suis plus dans le doute, mais je reste pour cela aussi, un peu en retrait. Prendre du temps pour hésiter encore à agir, c'est aussi mieux préparer mon terrain émotionnel et vital. 

Pour résumer : 

Mon arbre est malade, je dois en prendre soin pour que ma fôret intérieure se sente belle au printemps venue. L'hiver sera rude, mais sous la neige couvera de l'amour et des merveilles. Cet arbre va guérir avec le temps. Il sera juste différent.

Ma fontaine existe en projection, pour le moment j'étudie, je cherche, je me laisse porter par ce défi un peu fou. Il en vaut largement la peine. C'est comme si, la fontaine était le symbôle de ma présence dans le monde urbain, réel, concret de la vie. 

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